Le mauvais temps n'en finit pas et les bords de Rance se dégradent ...
Les pluies répétées, depuis plus d'un an déjà, finissent par provoquer des dégâts irréversibles.
La nature systématiquement agressée par l'homme se venge sans doute par une profonde modification du climat et notre environnement se modifie au fil des ans.
Après les tempêtes de décembre 1999 qui ont abattu ou fragilisé de nombreux arbres sur les côtes de l'Armorique, les nombreuses averses finissent par déstabiliser certaines falaises.
Celles qui bordent la vallée commencent, par endroits, à s'écrouler comme ici, sur la grève de Morlet :
Certains des sentiers qui longent les bords de Rance ont ainsi disparu, emportés par les arbres qui les protègeaient. Des dizaines de tonnes de terre et de végétation, des arbres parfois centenaires, glissent sur les grèves ... et finiront sans doute par alimenter davantage l'envasement de l'estuaire.
Les promeneurs doivent donc se méfier : le danger existe aussi bien sur la falaise que sous celle-ci : elle peut s'affaisser à tout moment et aucun balisage n'a encore été mis en place !
La rive gauche moins stable car moins rocheuse est la première à souffrir des intempéries. Son exposition, au Nord et à l'Est, la rend d'autant plus vulnérable de l'automne au printemps : le soleil n'arrive pas à sècher ses terres gorgées d'eau ...
Jusqu'à présent, ce sont les communes de Langrolay et du Minihic qui ont le plus souffert de cette situation.
