Du Cap d'Erquy vers les Sables d'Or

Jusqu'à la limite des Sables d'Or, les pointes de rochers plus ou moins prononcées enserrent étroitement les Plages Sauvages :

plage de Lourtouais, Portuais, Le Guen, Lanruen, Erquy

Croissants de sable blond, elles sont bordées de la même végétation luxuriante qui couvre les landes du Cap. Elles ont pour noms le Guen, le Portuais, Lanruen ou ici Lourtouais.

En amont de cette dernière, cachée dans un bosquet :

chapelle et lavoir, Erquy

Une fontaine surmontée d'une petite chapelle, consacrée à une "Notre-Dame des Bruyères", surprend par sa présence. Blottie dans un bosquet, paraissant oubliée de tous, elle reçoit les rares visites d'anciens connaissant encore sa présence.

Le sentier discret, presque caché, qui y menait autrefois a laissé place, il y a peu, à une ouverture plus large : vous la trouverez désormais facilement en remontant le vallon de Lourtouais.


A quelques mètres, sous les branches, un ancien lavoir n'a plus guère d'utilité que pour les lièvres, lapins, oiseaux et autres petits habitants qui hantent le vallon et viennent s'y abreuver ...

En continuant votre randonnée, longeant les Plages Sauvages et plus loin le Corps de Garde de la Fosse Eyrand, vous aboutirez enfin à la plage Saint-Michel.

îlot Saint-Michel, Erquy

A l'extrémité de celle-ci, une langue rocheuse en marque la fin : la Pointe du Champ du Port. Elle est artificiellement prolongée par une digue et un quai de granite qui enserrent presqu'entièrement le petit port du village.

Formée par la houle et la présence d'une veine granitique, une chaussée de rochers et de galets partant de la plage aboutit à l'îlot Saint-Michel qui fait face au hameau des "Hôpitaux".

chapelle Saint-Michel

Sur celui-ci, la chapelle du même nom date de 1881 mais est construite sur les fondations d'un édifice qui y a vu le jour au 12ème siècle.

Accessible à marée basse, la petite île et ses rochers peuvent s'avérer dangereux pour les visiteurs imprudents !

Aux belles marées, de nombreux amateurs de pêche à pied s'y aventurent car elle a la réputation d'être le refuge de biens des délices de la mer !

Entre les villages des Hopitaux et des Sables-d'Or se faufile l'estuaire de l'Islet, minuscule rivière qui semble s'étaler en une largeur démesurée lorsque la mer remonte et se faufile dans le canal qu'il a formé sur la grève. Lorsque les eaux se retirent, il est un obstacle facile à franchir pour passer d'un côté ou de l'autre, disparaissant presqu'entièrement dans le sable de la plage.

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