Nom usuel : cortinaire resplendissant

cortinaire resplendissant, cortinarius splendens

Synonymes : cortinaire éclatant
latin : phlegmacium splendens

Chapeau : de 4 à 9 cm, d'abord sphérique puis convexe à marge enroulée puis lisse devenant plat à marge retroussée et ondulée, visqueux à l'humidité, de couleur jaune soufre se tachant d'ocre à brun, surtout vers le centre

Lames : adnées à sinuées, inégales, serrées, d'abord jaune doré puis teintées par la sporée rouille à mâturité

Anneau : néant : cortine d'abord jaune puis prenant une couleur rouille avec la sporée

Pied : ferme, s'épaississant vers la base en formant un bulbe marginé, de couleur jaune à orange se tachant de rouille

Exhalaison : faible mais désagréable

Période de cueillette : à partir de la fin de l'été et jusqu'à la fin de l'automne

Biotopes : essentiellement dans les bois de feuillus, appréciant la couverture des hêtres

Confusions : possible avec le cortinaire triomphant mais aussi la pholiote remarquable, toxique, et le tricholome équestre réputé mortel depuis peu

Famille : cortinariacées

Nom scientifique : cortinarius splendens

Commentaires

La chair est de couleur jaune vif et les spores sont de couleur rouille. Ce champignon peu courant se développe le plus souvent en petits groupes de quelques individus. Dans le passé, il était considéré comme comestible. Depuis une intoxication d'une douzaine de personnes signalée en 1979, il est considéré comme mortel ! Un des intoxiqués en est décédé et plusieurs autres subirent de graves affections rénales. L'intoxication ne s'était révélée qu'après 3 jours d'incubation ! De manière générale, les cortinaires jaunes sont à éviter.




mortel

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