Nom usuel : polypore brûlé

polypore brûlé, bjerkandera adusta
polypore brûlé, bjerkandera adusta

Synonymes : latin : gloeoporus adustus, polyporus adustus, leptoporus adustus

Chapeau : de 3 à 10 cm de largeur sur 2 à 4 cm de profondeur, en forme de croûte bosselée irrégulière, fine et veloutée devenant rugueuse, plus ou moins zoné concentriquement, à marge blanche sinueuse et ondulée, de couleur ocre grisâtre à brun grisâtre, devenant gris-noir à noirâtre

Lames : néant : tubes à pores très fins (4 à 6 au mm) arrondis mais parfois irréguliers et allongés, d'abord de couleur blanchâtre à crème puis devenant grisâtre à gris souris puis noirâtres, surtout à la pression du doigt

Anneau : néant

Pied : néant : carpophore fixé par un pli de côté directement sur l'hôte

Exhalaison : humique mêlé de fongique

Période de cueillette : se développe pratiquement toute l'année, sauf pendant les hivers rigoureux

Biotopes : souches et troncs pourrissants des feuillus, surtout des hêtres, moins souvent sur les chênes, parfois aussi sur le bois de conifères

Confusions : possible avec l'ustuline brûlée mais uniquement à l'état juvénile ainsi qu'avec bjerkandera fumosa aux tubes brun ochracés pâles au parfum parfois anisé

Famille : bjerkanderacées

Nom scientifique : bjerkandera adusta

Commentaires

La chair de couleur blanchâtre à gris brunâtre très pâle est plutôt molle et caoutchouteuse puis devient assez coriace à maturité. A pleine maturité, ce champignon saprophyte est de couleur presqu'uniformément noirâtre. Il tache alors les doigts et casse facilement. Très courant, il se développe essentiellement en troupes de nombreux individus formant alors des consoles imbriquées assez denses. De saveur acidulée, le polypore brûlé est classé parmi les espèces non comestibles.


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