Synonymes :
Chapeau : de 5 à 10 cm, convexe devenant plan-convexe voire convexe/campanulé par un mamelon parfois proéminent, ébouriffé, à marge fimbriée et squamuleuse/méchuleuse, de couleur blanchâtre recouvert de squames grisâtres pâle à gris-brunâtres et jusqu'à brun clair vers le centre
Lames : libres à collariées, fines, assez larges et moyennement serrées, de couleur blanche devenant beige à brunâtre pâle
Anneau : ascendant, étroit et membraneux, fugace, de couleur blanche
Pied : généralement fusiforme ou à base atténuée mais parfois égal ou un peu ventru, plus ou moins radicant, de couleur blanche à blanchâtre mais brunâtre vers la base
Exhalaison : de terre remuée, peu agréable
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : parcs, jardins et terres cultivées, aux abords et dans les taillis entourant les décharges, à tendance rudérale en général
Confusions : peu probable dans le biotope typique mais possible avec leucoagaricus pinguipes plus petit et présent en zones sableuses, notamment dans les dunes littorales
Famille : lépiotacées
Nom scientifique : leucoagaricus macrorrhizus
Commentaires
La chair est blanche mais de couleur brun pâle à la base du pied. Elle est de saveur légèrement acidulée. Ce champignon croît aussi bien isolément qu'en petits groupes de quelques individus. Jusqu'à présent plutôt rare, il tend à se développer dans les zones d'agriculture intensive, notamment en Bretagne. L'assèchement de ces zones par une culture exigeante en eau (maïs, notamment) et une concentration croissante de nitrates semble être à la base de ce développement. Son sosie leucoagaricus pinguipes est plus rare encore et certains mycologues le considèrent comme une variété. Ces deux espèces sont sans intérêt culinaire et se sont d'ailleurs avérées toxiques.