Synonymes : latin : fomitoporia robusta
Chapeau : de 10 à 30 cm de largeur sur 10 à 15 cm de profondeur, en forme de sabot ou de console noduleuse, ondulé concentriquement et plus ou moins bosselé,à marge obtuse et arrondie, de couleur roussâtre devenant brun grisâtre par zones et enfin brun noirâtre, souvent verdi par les algues
Lames : néant : tubes de 4 à 5 mm de longueur à pores ronds et fins (de 4 à 6 par mm), de couleur blanchâtre devenant brun jaunâtre à brun roussâtre et verdissant parfois aussi par les algues, formant un hyménimum souvent très bombé
Anneau : néant
Pied : néant : carpophore fixé sur l'hôte par le côté
Exhalaison : rappelant la rhubarbe
Période de cueillette : présent pendant toute l'année et pouvant rester sur le support pendant plusieurs années
Biotopes : essentiellement sur les troncs vivants dans les parcs et les bois de feuillus, surtout sur les chênes, plus rarement sur robiniers et châtaigniers
Confusions : parfois possible avec l'amadouvier, avec le phellin d'Hartig sur support vertical mais qui vient sur conifères et phellinus ignarius dont la couleur est plus noirâtre
Famille : phellinacéess
Nom scientifique : phellinus robustus
Commentaires
La chair est de couleur jaune brunâtre à brun-rouille et de consistance dure et ligneuse. Les spores sont brunes et les pores souvent comblés avec l'âge. Son épaisseur peut atteindre 20 cm et plus encore. Ce champignon peu courant peut aussi bien se développer isolément qu'en compagnie de quelques congénères sur le même hôte. Les clichés présentés montrent le même individu déjà largement mature et âgé de 2 ans puis photographié 3 ans plus tard. A l'état juvénile, le phellin robuste se remarque moins, formant alors de petits nodules de quelques centimètres, comme des bosses un peu rugueuses apparaissant sur l'écorce de l'arbre qu'il parasite. Il garde le plus souvent cet aspect en ne se développe plus si l'arbre vient à tomber. Sa chair très coriace le classe tout naturellement parmi les espèces non comestibles.