Nom usuel : hypocrée du rhododendron

Synonymes : hypocreopsis riccioidea

Chapeau : de 5 à 10 cm voire plus, en forme de croûte rayonnante composée de lobes irréguliers cylindriques et clavés d'abord plus ou moins épais tels des doigts (se dédoublant parfois aux extrêmités) puis s'étalant en s'allongeant, à surface rugueuse et inégalement épaisse, de couleur beige brunâtre puis devenant ocre-rouille mais plus sombre vers le centre et plus claire vers la marge

Lames : néant

Anneau : néant

Pied : néant

Exhalaison : nulle ou non caractéristique

Période de cueillette : essentiellement à partir du printemps et jusqu'à l'automne voire plus tard, pour peu qu'il ne gèle pas

Biotopes : buissons, troncs et branches mortes de feuillus (souvent moussus), appréciant notamment le bois de saule, de cerisier et de rhododendron, de préférence dans les zones humides, aussi bien en plaine qu'en altitude

Confusions : possible avec hypocreopsis lichenoides dont les caractéristiques distinctes ne peuvent être observées qu'au microscope

Famille : hypocréacées

Nom scientifique : hypocreopsis rhododendri

Commentaires

La chair est de couleur pâle, ferme et fibreuse. A maturité, la surface s'orne des ostioles noirâtres des périthèces. Il n'existe que deux espèces d' hypocreopsis : celle-ci et son sosie le lichenoides dont le nom évoque la forme qui pourrait être trompeuse pour le néophyte. Toutes les deux sont rares et n'ont été observées pour la première fois en Europe qu'en 1985. Ce champignon est considéré comme non comestible et sa rareté doit d'ailleurs inciter à le laisser sur place.