Nom usuel : cortinaire très joli

cortinaire très joli, cortinarius speciosissimus
cortinaire très joli, cortinarius speciosissimus

Synonymes : cortinaire superbe
latin : cortinarius rubellus

Chapeau : de 5 à 10 cm, conique à campanulé à mamelon proéminent à maturité, à marge sinueuse se fendillant en vieillissant, brillant et paraissant feutré, de couleur brun orangé à ocre brun

Lames : libres à émarginées, espacées, doublées de lamellules, de couleur brun orangé

Anneau : néant : cortine fugace de couleur jaune ochracé laissant la place à une sorte de fins bracelets jaunes parfois peu distincts ornant le pied

Pied : assez long, fibrilleux, s'épaississant vers la base, de même couleur ou plus clair que le chapeau

Exhalaison : légère, de rave

Période de cueillette : à partir de la fin de l'été et jusqu'au milieu de l'automne

Biotopes : essentiellement en bois de résineux, appréciant particulièrement l'épicéas en zones humides et souvent tourbeuses

Confusions : possible avec le cortinaire couleur de rocou et cortinarius orellanoïdes mais qui se développent dans les bois de feuillus

Famille : cortinariacées

Nom scientifique : cortinarius speciosissimus

Commentaires

La chair de ce champignon est de couleur jaunâtre à roussâtre. Il est peu courant et c'est heureux car il s'agit d'une espèce dangereuse, voire mortelle ! Il contient un alcaloïde, l'orellanine qui ne disparaît pas à la cuisson. Ses effets, après ingurgitation, ne commencent à se manifester qu'après 36 heures, et parfois beaucoup plus tard (jusqu'à une quinzaine de jours !), aboutissent au blocage rénal nécessitant la dyalise sinon amenant au décès !




mortel

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