Synonymes : cortinaire des montagnes
Chapeau : de 3 à 10 cm, convexe à conique parfois mamelonné puis s'aplatissant, feutré et finement fibrilleux, à surface bosselée, de couleur rouge orangé à brun orangé, à marge ondulée souvent fendillée
Lames : adnées, épaisses et espacées, doublées de lamelles et lamellules, de couleur jaune orangé devenant roux flamboyant
Anneau : néant : cortine jaunâtre fugace disparaissant rapidement
Pied : ferme, fibrilleux, parfois courbé, s'amincissant légèrement vers la base, de même couleur que le chapeau
Exhalaison : faiblement raphanoïde (radis) ou de pomme de terre subtilement aromatique
Période de cueillette : à partir de la fin de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : bois de feuillus et bois de résineux, surtout en altitude mais aussi en plaine
Confusions : possible avec le cortinaire très joli
Famille : cortinariacées
Nom scientifique : cortinarius orellanus
Commentaires
La chair est jaune et la sporée de couleur rouille. Il apprécie les sols acides et la couverture des pins, des hêtres, chênes et châtaigniers. Habituellement peu courant, il se développe parfois subitement en quantité inhabituelle. Il s'agit d'un redoutable toxique, entraînant parfois la mort après n'avoir provoqué les premiers symptômes d'intoxication que plusieurs jours après avoir été consommé ! S'attaquant aux reins, il laisse souvent des séquelles graves aux personnes qui n'ont pu être soignées que tardivement.