Synonymes :
Chapeau : de 2 à 5 cm, convexe s'aplatissant avec légère dépression centrale mamelonnée, finement écailleux ou feutré, à marge légèrement enroulée ou lisse, de couleur rouge sang à rouge carmin
Lames : adnées à libres, fines et serrées, doublées de lamelles et lamellules, de même couleur que le chapeau
Anneau : néant
Pied : mince, fibrilleux, courbé ou flexueux, de même couleur que le chapeau, s'éclaircissant vers la base, légèrement plus orangé vers le sommet
Exhalaison : raphanoïde
Période de cueillette : à partir de la fin de l'été et jusqu'au milieu de l'automne
Biotopes : principalement dans les bois de résineux d'altitude, appréciant la couverture des épicéas, mélèzes et sapins, parfois aussi en plaine dans les bois mixtes
Confusions : possible avec le cortinaire couleur de rocou dont la toxicité peut être mortelle, avec cortinarius puniceus, le cortinaire semi-sanguin, le cortinaire anthracite ainsi que cortinarius cinnabarinus
Famille : cortinariacées
Nom scientifique : cortinarius sanguineus
Commentaires
La chair est de couleur rouge, légèrement plus claire que la couleur du chapeau, et les spores sont de couleur roux-brun. Il contient des pigments dont l'extraction par ébullition en font un très bon colorant d'ébénisterie. Peu courant en plaine, ce champignon se développe le plus souvent en colonies de quelques individus, principalement dans les zones humides. Sa période de développement est fort limitée dans le temps. Certains auteurs le considèrent simplement comme non comestible mais il est plus prudent de l'envisager comme une espèce toxique, d'autant que sa ressemblance avec le cortinaire couleur de rocou peut provoquer une confusion mortelle. L'intoxication peut alors se déclarer de 3 à 17 jours plus tard (!). Soif intense, migraines et altération rénale grave sont les symptômes caractéristiques d'un empoisonnement qui peut provoquer de graves séquelles ... sinon la mort s'il n'y a pas soins intensifs.